Jusqu’où ira la baisse des taux immobiliers ? Depuis près de 5 ans, les taux d’intérêts n’ont eu de cesse de baisser pour atteindre aujourd’hui des niveaux exceptionnellement bas. Les ménages sont donc dans une conjoncture extrêmement favorable pour accéder à la propriété ou se lancer dans un nouvel investissement immobilier d’autant plus que la fin d’année 2016 devrait encore permettre d’atteindre de nouveaux records.
La part belle aux particuliers
Alors qu’au premier trimestre 2016, on parlait déjà de chiffres exceptionnels en tombant sous la barre des 2%, le taux immobilier moyen actuel se situe désormais à 1,41% (hors assurance) grâce à une nouvelle baisse de 0,10% au mois de septembre dernier. Conséquence immédiate : les ménages ont la possibilité de réaliser d’importantes économies en réduisant le montant des remboursements.
Mais les taux d’intérêts bas signifient également qu’il sera possible d’envisager de souscrire à un prêt plus important afin d’agrandir son patrimoine et d’acheter une maison ou un appartement d’un standing plus élevé, en vue d’une occupation ou d’une location.
Une hausse peu probable d’ici la fin de l’année
Alors que de nombreux économistes soutiennent que la tendance à la baisse des taux immobiliers ne peut durer éternellement et qu’elle devrait bientôt s’arrêter, ce revirement ne devrait pas encore avoir lieu d’ici la fin d’année. En effet, la politique monétaire menée par la Banque Centrale Européenne pour relancer la croissance reste favorable à la baisse des taux d’intérêts.
Le taux de l’Obligation Assimilable du Trésor (OAT) est également très encourageant. Il faut savoir que cet indice sert de repère pour les banques et que celui-ci a également baissé en septembre, passant de 0,21% à 0,13%.
Attendre une nouvelle baisse pour investir ?
Dans la mesure où les taux de crédit semblent continuer à baisser, il peut être tentant d’attendre encore un peu avant de prendre un crédit immobilier. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la très forte demande sur le marché immobilier commence à entraîner une augmentation des prix des biens disponibles, notamment dans les agglomérations les plus attractives.
Attendre, c’est donc prendre le risque de payer plus cher et donc d’annuler l’avantage de rembourser à moindre coût mais surtout, c’est risquer de passer à côté de belles opportunités.